La remarque d’un expert de l’Expérience Client à la suite de la publication du palmarès 2020 de la Relation Client est révélatrice : pourquoi se donner autant de mal à générer des leads pour ensuite négliger de répondre au téléphone ou aux mails ?
Quelques éléments de réponse
- Répondre à un contact entrant (quel que soit le canal) n’est pas aussi « naturel » qu’on pourrait le croire : les entreprises qui réussissent à bien le faire ont beaucoup travaillé. Équipements techniques, process très structurés, formation, mesures d’efficacité et animation permanente des équipes sont indispensables
- Ceux qui génèrent les contacts ne sont pas ceux qui les exploitent. C’est vrai en interne avec la guéguerre éternelle entre Marketing et Commerce ; c’est encore pire lorsqu’une marque redistribue des leads à un réseau externe de revendeurs-installateurs. Pourquoi ? Différentes raisons, souvent cumulatives :
- Scepticisme face à une solution « miracle » sur-vendue par le Marketing
- Absence de qualification du « suspect » qui ne permet pas de fiabiliser sa demande
- Absence de suivi statistique sérieux qui ouvre la voie au dénigrement et à la généralisation abusive à partir de quelques cas de suspects qui se rétractent : les « touristes » qui, lorsqu’un installateur les recontacte, disent « non, je n’ai jamais demandé d’information sur vos vérandas »…
- Au fond, la raison principale de ces malentendus réside dans la méconnaissance de la notion de « funnel » qui est un processus de transformation : la pub et l’inbound génèrent des « suspects », dont certains deviendront « prospects » après un contact direct pour les qualifier et quelques-uns « clients » non pas par magie, mais après un vrai travail commercial. Le fait qu’il s’agisse d’un contact spontané entrant ne dispense pas, contrairement à ce que certains font semblant de croire, d’un authentique travail commercial. Il permet simplement de concentrer l’effort sur des prospects qualifiés et donc d’augmenter la probabilité de transformation.
- La qualité du travail commercial (pour des raisons multiples et variées selon les secteurs, trop longues à détailler ici) est – comment dire pour ne vexer personne ? – largement perfectible. Qu’est-ce que cela signifie ?
- Les « méthodes commerciales » (process, outil, discours…) sont en règle générale peu respectées ; or c’est le taux de bonne application de la méthode par tous les commerciaux qui génère des ventes, et non pas le savoir-faire personnel de 10% de l’équipe additionné à l’amateurisme des 90% restants
- Toutes nos études démontrent que les prospects attendent des choses simples mais effectives : une très forte réactivité commerciale (délais de rendez-vous, d’émission de devis, de confirmation avant commande…), de l’écoute et de la compréhension pour s’adapter à leur cas personnel, une proposition pertinente et claire.
On peut comprendre le point de vue des commerciaux : faire son boulot comme prévu et correctement dans 95% des cas, c’est beaucoup moins drôle que de passer deux heures à « retourner » un client difficile à convaincre. C’est aussi beaucoup moins gratifiant. Mais qu’est-ce que c’est efficace !
Ce que La Voix du Client peut vous proposer :
- Une étude de votre Parcours leads/suspects/prospects/clients pour mesurer et comprendre la déperdition tout au long de votre funnel
- Une étude sur l’image que votre équipe commerciale a de ses prospects et clients ainsi que des outils et méthodes mis à sa disposition.
N’hésitez pas à nous contacter : http://www.lavoixduclient.fr/fr/contact/
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