9 mois ferme, le dernier film d’Albert Dupontel, a remporté un succès mérité (je vous le conseille, mais seulement si les situations qui dérapent et les personnages déjantés vous font rire).
Mon propos n’est pas de proposer une critique de cinéma. Mais de souligner la démarche marketing de l’auteur (qui serait certainement furieux si il me lisait, marketing doit être un gros mot pour lui).
Pendant l’été, Albert Dupontel a fait une tournée dans plusieurs villes pour présenter son film, écouter discrètement les réactions du public, puis dialoguer avec les spectateurs. Ce « retour client » lui a permis d’affiner le montage et, d’après certains articles de presse, de couper 15 minutes de scènes qui « n’apportaient rien ». Ou comment compléter la logique d’offre, évidemment inhérente à toute démarche artistique, par une attention portée à la demande pour peaufiner le résultat.
Nous, gens de marketing, opposons trop souvent écoute client et logique d’offre. Comme si il fallait choisir ! Un artiste (peu suspect de compromission commerciale) nous démontre qu’il est utile de réconcilier les deux approches.
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